Fiches théologiques

01. LA BIBLE, PAROLE DE DIEU POUR L'HOMME
Nous croyons et nous confessons qu'il y a un seul Dieu… C'est ce Dieu qui se fait connaître aux hommes : premièrement par ses œuvres, aussi bien par leur création que par leur conservation et la manière dont il les conduit ; deuxièmement et plus clairement encore par sa Parole qui, au commencement révélée par oracles, a été ensuite rédigée par écrit dans les livres que nous appelons Écritures Saintes.
Confession de La Rochelle (1559), articles 1 et 2

02. ANCIENNE ET NOUVELLE ALLIANCES
Le rapport entre les deux “testaments” (ou “alliances”) que nous voyons dans la Bible n'est pas toujours abordé de la même manière au sein des Eglises chrétiennes.
L'Ancien Testament est-il vraiment la Parole de Dieu pour nous ?
La grâce révélée avec Jésus-Christ a-t-elle remplacée la Loi de Moïse ?
L'Eglise s'inscrit-elle en continuité ou en rupture avec l'assemblée des enfants d'Israël ?
Nous voyons bien une progression dans la révélation de Dieu, mais au sein d'une remarquable unité.

03. CRÉATION ET MANDAT CULTUREL
Pas de cloisons dans nos vies ! “Que vous mangiez, que vous buviez ou que vous fassiez quoi que ce soit, faites tout pour la gloire de Dieu” (1 Co 10.31). Cette affirmation souligne un principe biblique selon lequel aucun domaine de la vie humaine ne doit être regardé comme purement profane. Les temps de lecture de la Bible, de prière et de culte introduisent plutôt une volonté de servir qui se prolonge sous le regard de Dieu, en tout temps, en tous lieux, sous des formes multiples. C'est cette vocation de l'homme dans le monde que l'on désigne par l'expression “mandat culturel”.
04. DE LA CHUTE AU JUGEMENT : LE PÉCHÉ ET SES CONSÉQUENCES
Tout homme reconnaît que le monde est à la fois admirable et meurtri, de telle sorte que le bonheur et la tristesse, le mal et le bien, la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, paraissent constamment mêlés.
Dans les premiers chapitres de la Genèse, mais aussi tout au long de ses pages, la Bible relie cet état de fait à deux événements distincts : la Création et la Chute.
La compréhension juste de l’état actuel du monde et de la condition humaine, tout comme la compréhension juste de l’Evangile du salut sont impossibles sans référence à ces deux événements, deux événements pourtant si souvent relativisés, quand ils ne sont pas niés aujourd’hui.
05. QUI EST SAUVÉ ? LA PORTÉE DE LA RÉDEMPTION
L’œuvre de la croix a des implications sur l’ensemble de la création ; dans ce sens, elle est universelle.
Mais elle trouve sa pleine réalisation dans le salut des pécheurs ; dans ce sens, elle est particulière.
De plus, elle s’applique à la vie présente, mais ne sera pleinement réalisée que quand le Christ reviendra.
06. EVANGÉLISATION ET SOUVERAINETÉ DE DIEU
L'affirmation de la Souveraineté de Dieu nuit-elle à une pleine reconnaissance de la responsabilité humaine et conduit-elle à une passivité coupable devant la mission d'évangéliser ?
Nous croyons, au contraire, que cette foi en la Souveraineté de Dieu, loin de neutraliser l'évangélisation, est le ressort qui nous permet d'agir avec persévérance et constance sans nous laisser décourager par des contretemps passagers.
07. LA CONVERSION, NOTRE RÉPONSE À L'APPEL DE DIEU
L’appel de Dieu demande toujours une réponse.
Cette réponse positive s’exprime par la repentance et par la conversion.
Par la repentance, le croyant demande pardon pour une vie qui l’éloignait de Dieu.
Par la conversion, le croyant s’engage dans une nouvelle direction pour plaire à Dieu, dans ses pensées et dans son comportement.
08. LE BAPTÊME
Dans le souci d’une lecture globale des Écritures, cette fiche présente tout d’abord les textes bibliques du Nouveau Testament sur le baptême pour ensuite s’élargir aux passages de l’Ancien Testament au sujet de l’alliance de grâce.
Le baptême signifie l’entrée dans cette alliance, l’appartenance au peuple de la promesse. Il s’applique aux adultes convertis et à leurs enfants.
Il ne peut ni se réduire à la réponse des individus à l’Évangile, ni constituer le sceau indélébile de l'élection au salut.
09. LA CÈNE
Toutes les Eglises chrétiennes, avec des formes et des rythmes différents, célèbrent le repas du Seigneur en réponse à son commandement. Mais le poids de sens donné à ce sacrement n’est pas le même pour tous. La compréhension réformée de la cène propose une vision qui respecte l’équilibre entre le mystère de l’action souveraine de Dieu et la nécessaire foi des communiants.
10. UNE ÉGLISE RÉFORMÉE ET ÉVANGELIQUE
Dans la vision biblique, le salut vise à sauver des hommes mais, tout autant, à susciter un peuple, une « humanité nouvelle ». C'est pourquoi Dieu n'a pas seulement annoncé une bonne nouvelle que chacun pouvait écouter et recevoir ; dès le commencement, il a choisi et délivré un peuple, Israël, afin de le rassembler par sa Parole et de résider au milieu de lui. Depuis la résurrection du Christ et la venue de l'Esprit à Pentecôte, l'Eglise est ce peuple que Dieu rassemble d'entre toutes les nations. Elle a pour vocation de manifester la vie nouvelle en Christ, son Chef, et de rendre témoignage, en paroles et en actes, de l'espérance du Royaume qui vient.
11. LE SACERDOCE COMMUN DES CROYANTS ET LES MINISTÈRES
Parmi les enseignements remis en valeur par la Réforme, il est fréquent que l’on cite l’accès à la Parole de Dieu avec la doctrine de l’Écriture et l’accès au salut avec la doctrine de la justification par la foi. Les Réformateurs ont également rendu à l'ensemble des croyants leur place dans l'Église en mettant en valeur conjointement le sacerdoce commun des croyants et la doctrine des ministères.
Ce double fondement permet aux chrétiens sauvés par grâce d'exercer pleinement leur vocation : servir Dieu personnellement et en Église.
12. NOTRE VIE CHRÉTIENNE
Cette fiche présente une sélection de sujets bibliques et théologiques qui déterminent la conception et la pratique de notre vie chrétienne. Elle s'appuie sur les autres fiches traitant de questions plus doctrinales.
13. LA VÉRITE DANS L'AMOUR
La vérité et l’amour : deux concepts bibliques inséparables pour les chrétiens. Inséparables parce que la vérité sans l’amour n’est pas libératrice et que l’amour sans la vérité n’est pas constructif. L’amour et la vérité s’équilibrent et se complètent. Ils ne peuvent se manifester l’un sans l’autre. Ils constituent ensemble le principal moteur de croissance et de rayonnement pour l’Eglise à la suite du Christ, l’Aimant et le Véritable par excellence.