UNEPREF

Union nationale des Églises protestantes réformées évangéliques de France

TÉMOIGNAGE – Harriette Smit — octobre 2025

Je m’appelle Harriette Smit. J’ai grandi aux Pays-Bas dans une famille protestante avec des parents engagés, qui nous ont transmis, à mes frères et sœur et à moi, l’amour de Dieu, le sens de l’Église et l’attention pour les autres. Ils ont été pour nous un exemple vivant dans la foi. En 1994, lors d’un camp, Dieu a éveillé en moi un amour profond pour la France. Avec huit autres jeunes, nous avons aidé le pasteur Pierre Vercier au Mas-d’Azil. Ce petit groupe de chrétiens, si chaleureux, m’a profondément touchée. Je venais d’une paroisse néerlandaise avec cinq-cents adultes et cinquante jeunes. Au Mas, il y avait trois jeunes ! Ils avaient soif, mais il y avait peu de personnes pour les accompagner. Je voulais leur offrir ce que j’avais reçu.

Pendant dix ans, j’ai eu des échanges avec un organisme missionnaire (la GZB), mais il manquait toujours quelque chose… Pourtant, le désir restait. En attendant, j’ai continué à organiser des camps de travail en France. En parallèle, j’ai travaillé comme enseignante dans une école primaire, acquis de l’expérience comme formatrice jeunesse au sein de l’Église et terminé une formation pour accompagner les jeunes dans le deuil.

En 2009, après une période de silence, la GZB est revenue vers moi. Il y avait un projet à Bordeaux et l’Unepref, qui m’avait connue à travers les différents camps, demandait spécifiquement ma présence. Mais ce n’était pas le bon moment : j’étais engagée dans de beaux projets, je venais d’acheter une maison et mon père était décédé soudainement en 2008. J’ai demandé une année de réflexion, que j’ai reçue, pour prier, discerner et écouter. Cette année a été décisive.

En 2010, après une confirmation particulière de ma mère, j’ai dit oui. J’ai été envoyée à Bordeaux (par la GZB et mon Église de Gouda), comme missionnaire jeunesse. Aujourd’hui, je travaille depuis Aix-en-Provence comme formatrice animatrice jeunesse au sein de l’Unepref. Mon désir reste le même : aider les jeunes à découvrir qu’il y a un Dieu qui les voit, les aime, marche avec eux, et les équipe pour qu’ils puissent vivre leur foi chrétienne de manière concrète dans la société et prendre leur place au sein d’une Église locale.

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